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L'OMS reconnaît la cigarette électronique comme réducteur des risques du tabac

L'OMS reconnaît la cigarette électronique comme réducteur des risques du tabac

Le 28 mai 2020, l’OMS Europe publie un rapport sur le vapotage. L’opposition de l’OMS à la vape comme système de sevrage tabagique n’est pas un mystère. En cela, ce rapport détonne, tout en laissant présager un avenir législatif particulier pour la vape. À la suite de la publication de ce rapport, nous dressons pour vous les conclusions de l’OMS Europe quant à la cigarette électronique qui pourrait amener des changements catégoriques.


Sommaire :

  1. Un rapport aux antipodes de l’OMS International
  2. Des propos fiables ?
  3. La reconnaissance des bienfaits de la vape ?
  4. Quel impact sur l’OMS International ?


Un rapport aux antipodes de l’OMS International

L'OMS reconnaît la cigarette électronique comme réducteur des risques du tabac

L’OMS est une institution aux nombreuses contradictions et ce rapport s’inscrit dans ce qu'elle a institué comme une tradition. Officiellement, le siège genevois s’oppose catégoriquement à la vape. Son dernier rapport n’a pas hésité à qualifier l’ecigarette d’extrêmement nocive. Quand une telle instance comme l’organisation mondiale de la santé s’exprime, le monde entier écoute et prend note de son point de vue. De tels propos vont alors à l’encontre des bienfaits de la cigarette électronique. L’OMS est divisée en plusieurs instances comme l’OMS Europe. Cette dernière a publié son tout dernier rapport sur le vapotage le 28 mai 2020. Par ce rapport, l’OMS Europe exprime un tout autre point de vue qu’il est nécessaire de connaître. La raison est simple. Il en va de l’avenir de la TPD en Europe.


Des propos fiables ?

Ce rapport de l’OMS Europe sur le vapotage a été commandé par le gouvernement allemand. Si l’origine de ce rapport laisse à penser que les propos qui sont tenus sont fiables, il en reste pas moins que l’Allemagne est un pays ouvert à la vape. En ce sens, elle considère les cigarettes électroniques comme des substituts nicotiniques efficaces.

Par ce rapport, on peut se demander si le gouvernement allemand ne souhaitait pas légitimer son point de vue. Et pour cause, de nombreux points vont à l’encontre de l’opinion officielle de l’OMS sur le vapotage.


La reconnaissance des bienfaits de la vape ?

L'OMS reconnaît la cigarette électronique comme réducteur des risques du tabac

Le rapport de l’OMS Europe reconnaît qu’un fumeur qui passe à la vape pour mettre fin à son addiction réduit les méfaits pour sa santé. À leurs yeux, la vape est donc moins nocive que la cigarette classique, contrairement à ce qu’avance l’OMS de Genève.

Vous êtes décidé à stopper le tabac ? Consultez notre guide sur le sevrage tabagique et la vape pour arrêter de fumer.

En ce qui concerne l’entourage du vapoteur, la vape n’est pas non plus nocive à leur santé. Mais l’auteur du rapport prend malgré tout ses précautions en recommandant d’interdire le vapotage dans les lieux publics en attendant l’apparition de preuves concrètes.

De plus, le rapport indique que la vape n’est pas une passerelle pour la jeune génération. En ce sens, elle n’est pas un tremplin vers le tabac comme aime le proclamer l’OMS. Si les jeunes commencent à fumer, ils n’ont pas besoin de l’ecigarette pour se persuader de commencer à fumer. Les arômes des e-liquides n’ont ainsi aucun lien avec le taux de jeunes fumeurs ou vapoteurs.

Si vous demandez quels sont les risques pour la santé à  vapoter, vous devriez consulter notre guide sur le sujet.

Ainsi, le rapport de l’OMS Europe est davantage en faveur de la cause de la vape contrairement à sa consœur suisse. Mais en attente d’une plus vaste quantité de preuves, l’institution préfère recommander des restrictions strictes sur la vape. L’autre point positif est que ce rapport ne recommande pas l’interdiction complète de l’ecig contrairement à l’OMS.

On peut noter que la position des institutions change sur le sujet de la cigarette électronique et le sevrage tabagique avec la place que le mois sans tabac donne maintenant à la vape. Même s'il reste du chemin à parcourir, Santé Publique France semble avoir pris conscience de l'intérêt que représente la cigarette électronique pour quiconque veut arrêter de fumer.


Quel impact sur l’OMS International ?

L'OMS reconnaît la cigarette électronique comme réducteur des risques du tabac

Mais alors que laisse présager ce rapport de l’OMS Europe ? Il est certain que l’OMS International qui régit le monde de la vape depuis sa création dans l’Union européenne est amenée à connaître quelques changements futurs. La cigarette électronique est un produit en plein essor sur le territoire européen qui doit alors être organisé par une institution qui permet aussi de reconnaître officiellement sa présence sur le continent. Et la France ne fait pas exception parmi les pays qui appliquent ses directives.

D’après les mots du rapport de l’OMS Europe, l’OMS International devrait prochainement durcir ses propos quant à la réglementation de la vape. Sans l’interdire pour autant, l’OMS International verra la mise en application de plusieurs exigences.

La première d’entre elle est sans aucun doute la prévention de l’initiation des non-fumeurs et des jeunes aux produits de la vape et du tabac. L’OMS International souhaitera réduire encore davantage les risques de l’usage de ces produits. Les affirmations de santé les concernant seront également interdites. De plus, il sera primordial de protéger les anti-tabac des intérêts liés au vapotage, y compris de l’industrie du tabac. Mais en aucun cas l’OMS Europe ne souhaite voir s’instaurer des directives trop dures à l’encontre des produits du vapotage. Le risque serait en effet qu’un ancien fumeur se tourne une nouvelle fois vers la cigarette classique.


En somme, le point de vue de l’OMS International est probablement amené à changer dans les temps qui viennent. Le rapport de l’OMS Europe ne laisse aucune place au doute. Par son rapport, l’OMS Europe donne un avis ouvertement différent de celui de l’OMS International. Alors que cette dernière préfère proscrire ouvertement l’ecig, l’OMS Europe reconnaît son efficacité tout en proposant un durcissement des lois qui les régissent. L’avenir nous dira si le point de vue de l’OMS Europe sera suivi.