Chargement...

L'Institut Pasteur en faveur de la cigarette électronique

L'Institut Pasteur en faveur de la cigarette électronique

Voilà 132 ans que l’Institut Pasteur s’est imposé comme une fondation scientifique qui fait acte de foi. Sa parole est d’or à l’image des découvertes du célèbre chercheur à qui elle a emprunté le nom. Depuis l’apparition de la cigarette électronique sur le territoire national, l’Institut Pasteur était resté muet quant à une éventuelle dangerosité du produit pour la santé humaine. Désormais, le doute n’est plus permis grâce à la publication d'une étude très sérieuse menée par ses soins et qui pourtant est restée discrète.


Sommaire :


L’Institut Pasteur au secours de la cigarette électronique

L'Institut Pasteur en faveur de la cigarette électronique

Romain Dusautoir est un chercheur de l’Université de Lille. Spécialisé dans la toxicologie, il a pu mener une étude de trois ans avec une équipe de scientifiques grâce au financement de l’Institut Pasteur. Par ces recherches, le jugement de l’Institut Pasteur sur la vape doit tomber. Le but de cette étude est simple. Il s’agit de comparer la toxicité de trois éléments : une cigarette traditionnelle, du tabac à chauffer et une cigarette électronique. 

Cette étude a d’abord été publiée en anglais sur le site www.sciencedirect.com. Le mot le plus important de cette étude est bien “comparaison”. Il ne s’agit pas d’étudier chaque élément indépendamment. En faisant des liens entre eux, Romain Dusautoir et son équipe sont arrivés à un résultat qui en étonne plus d’un. La cigarette électronique est le produit nicotinique le moins toxique qui peut exister. Mais pour bien comprendre cette conclusion, il est important de détailler ces recherches.

Si vous souhaitez en apprendre d'avantage sur les risques sur la santé que l'on prend en utilisant une cigarette électronique, vous pourriez consulter notre guide.


La cigarette électronique : moins toxique qu’une cigarette ou du tabac à chauffer

L'Institut Pasteur en faveur de la cigarette électronique

Pour comparer la cigarette électronique, le tabac à chauffer et la cigarette classique, les chercheurs lillois financés par l’Institut Pasteur ont analysé la présence de carbonyles et d’hydrocarbures aromatiques polycliniques (HAP) dans leur composition. Les carbonyles sont des substances toxiques comportant du carbone. A l’inverse, les hydrocarbures aromatiques polycliniques sont des molécules constituées de carbone et d’hydrogène. Tous deux sont des familles de composants extrêmement toxiques.

Selon l’étude de l’Université de Lille, la fumée de cigarette contient plus de 7000 composants toxiques, mais la majorité n’est pas présente dans la vape. Ainsi, le monoxyde de carbone et les goudrons sont absents dans la vapeur d’une e-cigarette.


Les résultats concrets de l’analyse

L'Institut Pasteur en faveur de la cigarette électronique

Les chercheurs ont alors comparés la présence de 19 carbonyles et 23 HAP dans une Iqos, un tabac à chauffer, une ecigarette assez ancienne qu’est l’Ego, et une box plus récente. Les scientifiques ont alors remarqué que les carbonyles sont 99.8% moins présents dans la vapeur produite par une box que dans la fumée d’une cigarette traditionnelle. De la même manière, ils sont 77% moins présents dans la fumée d’un tabac chauffé comparé à la fumée d’une vraie cigarette.

En d’autres termes, on peut dire que l’Iqos réduit par quatre fois la dose de carbonyles pour l’utilisateur par rapport à une cigarette traditionnelle. Mais avec une délivrance de nicotine similaire, une cigarette électronique la réduit de l’ordre de 200 à 500 fois. 

Quant aux HAP, leur présence est réduite de 98.5% dans un modèle récent de type box. Pour ce qui est du modèle d’Ego, elle est réduite de 92.5%. Cette différence s’explique simplement par une meilleure vaporisation du liquide par la box.

Il n’y a aucun doute à avoir. L’e-cigarette est réellement le moyen le moins dangereux pour la santé qui permet de réduire ou de stopper son addiction au tabac.


De tels résultats pour une étude scientifique sérieuse sur la vape sont rares de nos jours. Nous ne pouvons que regretter qu’ils n’aient pas eu un écho plus important. S’ils sont extrêmement positifs pour l’avenir de la vape, ils pourront être approfondis pour continuer à montrer davantage la différence de toxicité entre une cigarette classique et une e-cigarette. Quoi qu’il en soit, le point de vue de l’Institut Pasteur sur la vape ne cessera de s’orienter en sa faveur désormais.