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L’Académie de médecine soutient la vape

L’Académie de médecine soutient la vape

L’année 2019 a été semée d'embûches pour la vape. Disons-le, 2019 a été en bien des aspects l’Annus Horribilis de la cigarette électronique. En cause ? Un énorme scandale venu de l’autre côté de l’Atlantique accusant à tort l’e-cigarette. Après plusieurs mois de combat, ce petit objet rempli d’électronique a fini par gagner la guerre, du moins en France. Il finit l’année 2019 sur une note plus que positive : l’Académie nationale de médecine a fini par prendre les armes en faveur de la vape. Une aide très appréciée qui devrait avoir des conséquences favorables à la cigarette électronique.


Au sommaire :


Retour sur un scandale destructeur

L’Académie de médecine soutient la vape

Nous sommes en août 2019 lorsqu’éclate un scandale sans précédent pour la vape. Voilà neuf années que la cigarette électronique s’est implantée progressivement pour devenir aux yeux de la majorité des Européens le meilleur moyen pour arrêter de fumer. Le chemin a été long, et voilà qu’en quelques mois, tout ce travail, fruit des efforts quotidiens de professionnels de santé et acteurs de la vape, se voit balayé d’un seul coup. Une épidémie de maladies pulmonaires éclate aux Etats-Unis, coûtant la vie de 48 personnes en seulement quatre mois. Pour les autorités, le coupable est d’abord tout trouvé : la cigarette électronique. Mais finalement, il s’est avéré que ces malades ont vapoté des e-liquides achetés au marché noir, contenant du THC et de l’huile de vitamine E, probablement frelatés. 


Avant même que les autorités médicales expliquent raisonnablement les faits, les médias se sont empressés de s’emparer de l’affaire. En quelques heures, le monde voyait en la cigarette électronique un tueur en série qu’il fallait à tout prix éradiquer. Le Président américain n’a pas tardé à plonger son nez dans le scandale et demande à faire interdire les liquides aromatisés sur le territoire américain. Le mal est fait. Les mentalités tournent dangereusement contre la vape. Même si, quatre mois après le début de l’épidémie, la conscience collective commence à comprendre l'innocence de l’e-cigarette


Face au scandale, un intervenant inattendu : l’Académie de médecine

L’Académie de médecine soutient la vape

Jeudi 12 décembre 2019, l’Académie nationale de médecine publie un communiqué au titre pour le moins explicite : “L’Académie nationale de médecine rappelle les avantages prouvés et les inconvénients indûment allégués de la cigarette électronique (vaporette)”. L’Académie est une société savante créée en 1820, considérée comme la plus haute instance médicale en France. Elle a la particularité d’être relativement libre de ses choix puisqu’elle n’est pas rattachée à l’Institut de France, le parlement du monde savant. Cependant elle présente un statut comparable à celui de l’Institut. En cela, son autorité fait acte de foi dans le monde de la médecine. Par ce communiqué, la prestigieuse et très sérieuse académie s’inquiète d’une “crise de confiance”, selon ses propres mots. Les Sages veulent en finir avec ce scandale et préfèrent rappeler un point essentiel : “il ne faut pas confondre le contenant nocif avec la toxicité du contenu”.


La prise de position de l’académie n’est pas nouvelle mais elle est nécessaire en ces temps troublés. Depuis 2015, elle clame l’efficacité de la cigarette électronique et sa nocivité moindre comparée à celle du tabac. C’est donc en toute logique que l’académie a tenu à prendre la parole contre cette épidémie tragique.


La victoire contre le non sens

L’Académie de médecine soutient la vape

“Ne confondons pas le contenant nocif avec la toxicité du contenu.” Les mots des académiciens viennent clarifier les esprits. En aucun cas la cigarette électronique est responsable de cette épidémie. L’apparition de ces maladies pulmonaires n’est pas due à l’utilisation initiale de l’e-cigarette. Elle est le fruit d’une mauvaise utilisation de l’appareil. Accuser la cigarette électronique dans cette affaire, c’est comme mettre du poison dans un verre et accuser le verre de la mort de l’individu. Le non sens est roi dans ce scandale et l’Académie de médecine a décidé d’intervenir. 


Une crise de confiance

Pour l’Académie de médecine, “cette crise de confiance pourrait causer la mort de milliers de fumeurs alors que le tabac tue la moitié de ses fidèles consommateurs”. Les Sages s’inquiètent, et à raison. Le tabac est responsable de la mort de plus de 73 000 personnes par an en France. A l’inverse la vape sauve des vies. Depuis son apparition sur le territoire français, la consommation de tabac recule. Pour la première fois de l’Histoire, l’année 2019 a connu un recul du nombre de fumeurs par rapport à l’année précédente. La cigarette électronique n’est évidemment pas innocente. 


D’après un sondage réalisé par l’association Sovape en septembre dernier, trois Français sur cinq pensent désormais que vapoter est au moins aussi dangereux que fumer. La crise de confiance envers la vape est réelle et laisse penser à un retour en arrière dangereux. Certains vapoteurs pourraient arrêter de vapoter pour reprendre leur consommation de tabac. Mais “il ne faut pas se tromper d’ennemi”, rappelle l’Académie. La tueuse est bien la cigarette. 


Un rappel important : la cigarette électronique est moins nocive que le tabac

L’Académie de médecine soutient la vape

Tous les fumeurs qui souhaitent passer à la cigarette électronique “ne doivent pas hésiter”. L’Académie de médecine n’hésite d’ailleurs pas à faire un rappel essentiel : “il est établi que la vaporette est moins dangereuse que la cigarette”. Il existe pour prouver ces dires des preuves scientifiques. La dernière étude est britannique, et elle a confirmé que la cigarette électronique est 95% moins nocive que la cigarette classique. Même l'OMS Europe reconnait les bienfait de la vape face au tabac ! D'ailleurs, il est possible d'additionner la vape avec d'autres substituts.


Le risque zéro n’existe pas. Effectivement, l’idéal est de ne rien inhaler du tout. Mais contre la cigarette qui produit des goudrons, du monoxyde de carbone, des particules fines et des gaz oxydants, la cigarette électronique est la solution idéale. La majorité des pneumologues continuent à conseiller l'usage de la cigarette électronique pour mettre fin à son addiction au tabac. Un e-liquide est composé uniquement de propylène glycol, de glycérine végétale, d’arômes et de nicotine. Le propylène glycol et la glycérine végétale sont des composants utilisés dans le monde pharmaceutique et alimentaire. Quant à la nicotine, il s’agit d’un produit inoffensif naturellement produit par la feuille de tabac. Le danger n’est donc pas dans la vape


Un produit contrôlé

En France, la cigarette électronique est un produit mieux contrôlé qu’aux Etats-Unis. Elle fait l’objet d’une réglementation stricte imposée par l’Union européenne et le gouvernement. L’Académie de médecine s’exprime donc ainsi : “les cigarettes électroniques relèvent de normes de qualité et de sécurité, à l’inverse des États-Unis qui souffrent d’une réglementation insuffisante”. La France respecte une loi européenne appelée TPD qui dicte la manière dont la vape doit être fabriquée, vendue et utilisée. Elle limite les liquides nicotinés à 10ml de contenance. Cette limitation impose aux vapoteurs fabriquant leurs propres e-liquides d’utiliser des boosters pour ajuster le taux de nicotine selon leurs besoins. De plus, partant du principe que la plupart des liquides ne dépassent pas les 18mg de nicotine, une décision européenne a imposé un taux de nicotine ne pouvant dépasser les 20 mg/ml. Les réservoirs pré-remplis de e-liquides sont quant à eux limités à 2ml de contenance. La vente de produits du vapotage à des mineurs est interdite. Ainsi, oubliez les formes et couleurs trop attrayantes, elles pourraient attirer les plus jeunes. La publicité au sens large (affiches, spots tv ou radio) est également proscrite.


Le manque de restrictions aux Etats-Unis est un véritable fléau. Il est la porte ouverte à la mauvaise utilisation de ces produits, pouvant ainsi laisser apparaître des liquides mal confectionnés à l’image de ces liquides frelatés à l’origine du scandale de l’été. 


Une efficacité indéniable

L’Académie de médecine soutient la vape

L’Académie de médecine l’affirme : l’efficacité de la cigarette électronique n’est plus à démontrer. La Haute Autorité de Santé l’avait affirmé en 2016, allant même jusqu’à la présenter comme un moyen plus efficace encore qu’un substitut nicotinique pour mettre fin à sa consommation de tabac. L’Académie rappelle justement que la HAS la considère “comme une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac des fumeurs”. Santé publique France a également affirmé qu’au moins 700 000 fumeurs ont arrêté de fumer grâce à l’e-cigarette. Enfin, Paris Sans Tabac montre que la consommation globale de nicotine chez les jeunes (vape plus tabac) diminue grâce à la réglementation française et européenne. La crise américaine est seulement le produit d’un manque de réglementation de la part du gouvernement. 


En somme, la conclusion de l’Académie de médecine est simple et efficace “il ne faut pas se tromper d’ennemi !”. La cigarette traditionnelle est le véritable tueur de ce siècle.